Charlie Hebdo était en guerre contre le terrorisme, et bien voilà, la barbarie a fait son œuvre...
Mémoire à Cabu, Charb, Wolinsky et tout les autres...

Ils doivent surement bien se marrer là haut, au moins ils pourront dessiner sans se faire agresser, et continuerons à inspirer avec leurs idées irrévérencieuse et leurs humours grinçant... Parce que nous sommes Charlie.

Bonjour Soulnight,


En effet, j'espère seulement que l'effet aura été d'unir la France contre le terrorisme, et non de la diviser comme les extrémistes de tous bords le souhaitent. Les récupérateurs sont en route et il faut que ce soient les citoyens qui réagissent en disant non à la haine et oui à la solidarité et à la démocratie...

Bonjour Soulnight,


Et par ailleurs, il faut s'attaquer aux racines profondes du terrorisme et non seulement à ses symptômes.

Les symptômes, ce sont les organisations terroristes, les petits seigneurs de guerre qui prennent une religion, une idéologie ou tout autre absolu comme prétexte pour asseoir leur pouvoir. Ces lanterneurs de vessies qui font miroiter de si séduisantes illusions en prêt-à-shooter et qui prétendent que l'on peut refuser d'affronter l'univers tel qu'il est. Ces extrémistes qui prônent la violence et refusent la liberté des autres dès qu'elle leur semble limiter la leur. Ceux qui ne peuvent donner libre cours à leur violence que parce qu'ils trouvent, dans ce qu'ils appellent l'autre bord, leurs semblables...

Les vraies causes profondes, la racine du mal, ce sont la misère matérielle et morale, le désespoir, les peurs, les impasses, la solitude et la détresse. Notre civilisation doit offrir des valeurs bonnes et justes, motivantes et positives sans être lénifiantes, mais au contraire lucides sur le monde et l'espèce humaine, tout en conservant la flamme de l'espoir. Un espoir à portée de main, de devenir quelqu'un, de compter, de s'en sortir, de se réaliser, et le plus important, avec les autres et non contre les autres...

Je crois que nous pouvons trouver ça en nous-mêmes, et qu'alors sur le long terme, rien ne peut nous anéantir. Nous changerons, c'est sûr, nous nous enrichirons de myriades d'autres pensées, mais nos idéaux seront toujours là lorsque les barbares de tous cotés auront disparu. Il y en aura toujours de nouveaux pour faire resurgir la connerie humaine, menacer la liberté et la lucidité, faire miroiter des absolus sans consistance, mais ils passeront...