Très bon article dans La Recherche, n°380, juin 2009 : « La couleur des plantes extraterrestres » par Nancy Kiang. Je résume :
4 types d’étoiles ont une durée de vie assez longue pour permettre l’apparition de la vie : F, G, K et M.
F (la plus grande) émet une lumière plus forte, dans la gamme bleu / ultra-violet. Les plantes auraient une teinte bleutée pour renvoyer une partie de la lumière. Les planètes habitables seraient plus loin de leur étoile, avec une orbite plus longue, donc une année prolongée.
G (notre Soleil) : lumière à dominante jaune. Les plantes sont apparues dans les océans, protégées des UV par l’eau (profondeur optimale à 9m : pas d’UV, mais encore assez de lumière visible). Puis l’émission d’oxygène par les plantes a modifié la composition atmosphérique : l’ozone stratosphérique absorbe les UV, l’O2 de la basse atmosphère absorbe une grande partie de l’infrarouge. C’est ce qui a permis le développement des plantes chlorophylliennes, algues vertes puis plantes terrestres. Les plantes ont avantage à se spécialiser dans la bande lumineuse la plus énergétique : jaune sur Terre, rouge sur une K ou M.
Les K sont intermédiaires entre les G et les M : lumière moins forte et plus rouge, zone habitable plus proche du soleil et donc année plus courte.
Les M (naines rouges) sont les plus nombreuses dans la Galaxie. Pic de radiation dans le proche infrarouge. Au début de leur vie, elles émettent beaucoup d’ultraviolets : la vie ne serait possible que sous l’eau, à une certaine profondeur. En fin de vie, moins d’ultraviolets : la vie de surface peut se développer, mais sous un éclairage faible. Les plantes seraient noires pour absorber toute la lumière disponible.
Voilà. On n’est pas obligé d’intégrer toutes ces données (Hoshikaze ne prétend pas être un univers Hard Science), mais si ça peut donner des idées de décor…
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